Le rapport "The Next Frontier for Employee Well-Being" de The Conference Board met en lumière les attentes croissantes des employés quant aux investissements de leurs employeurs dans leur bien-être. Les directeurs des ressources humaines (CHRO) reconnaissent l'importance cruciale de ces investissements pour la rétention des talents dans un marché du travail tendu. Cependant, malgré les efforts déployés, les niveaux de bien-être auto-déclarés par les employés ont stagné, et convaincre la direction d'accorder la priorité à ces investissements demeure un défi. Le rapport définit le bien-être des employés selon cinq dimensions : santé mentale, physique, professionnelle, financière et sociale.
Une majorité d'employés aux États-Unis (84 %) et en Europe (90 %) estiment que leurs employeurs sont au moins partiellement responsables de leur bien-être. Bien que de nombreuses organisations aient adopté des programmes de bien-être, les résultats montrent que 62 % des travailleurs américains et 70 % des travailleurs européens rapportent que leur bien-être est resté stable ou a diminué au cours des six derniers mois. Cette stagnation met en évidence la nécessité d'une approche différente.
Les CHRO doivent démontrer aux autres membres de la direction que le bien-être des employés est intrinsèquement lié à la productivité et à la rétention. Il est crucial de faire du bien-être une priorité stratégique et culturelle, plutôt que de se limiter à des programmes spécifiques. Les initiatives devraient inclure l'intégration de la responsabilité du bien-être au-delà des ressources humaines, l'incorporation du bien-être dans les communications d'entreprise, la responsabilisation des gestionnaires via des systèmes de gestion de la performance, et la modification des programmes de développement du leadership pour inclure des comportements favorables au bien-être.
Des exemples d'entreprises ayant réussi à intégrer le bien-être dans leur stratégie incluent NatWest Group, où le directeur des risques dirige les initiatives de bien-être, et Microsoft, qui met l'accent sur une gestion empreinte d'empathie. D'autres entreprises comme Walmart et Goldman Sachs ont mis en place des programmes visant à promouvoir une culture de bien-être et de soutien.
À cet égard, pour progresser dans le domaine du bien-être des employés, les CHRO doivent collaborer avec l'ensemble de la direction pour intégrer le bien-être dans la stratégie et la culture de l'entreprise. Cette intégration peut transformer le bien-être en un élément central de l'identité organisationnelle, profitant ainsi à la fois aux employés et aux employeurs.
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Paru en 2024.